Les professionnels de santé doivent s'inscrire dans une démarche de formation médicale continue. Celle-ci est réglementée par le Développement Professionnel Continu (DPC), un dispositif initié en 2009 par la loi dite HPST (Hôpital, Patients, Santé et Territoires). Depuis 2016, le DPC est géré par l'Agence Nationale du DPC (ANDPC), un groupement d'intérêt public (GIP) constitué paritairement entre l'État et l'Union Nationale des Caisses d'Assurance Maladie (UNCAM). L'objectif de l'ANDPC est par conséquent de mieux former les professionnels de santé dans un souci d'optimisation des coûts. Cela représente un véritable enjeu sociétal dans le cadre de l'évaluation des politiques de santé publiques. Par conséquent, nous proposons dans cet article, d'une part, de réfléchir aux formes de développement que prend une démarche de RSO (dont l'objectif est de mieux former les professionnels de santé afin d'améliorer sans cesse la qualité des soins et de la décision médicale) dans ce type d'organisation. Et d'autre part, dans le même temps, nous cherchons à identifier les retombées sur le plan managérial (en termes de contrôle et d'évaluation selon la logique du New Public Management) dans le but d'améliorer les compétences des professionnels et la coordination des soins. Cette étude se voulant exploratoire, nous avons choisi de faire une recherche documentaire portant sur l'analyse de sources tant internes qu'externes.