Cette contribution montre que, si les lycéennes évoquent l’existence de représentations stéréotypées particulièrement présentes parmi leurs camarades (masculins en particulier) et plus encore parmi les médias (internet, réseaux sociaux et télévision), la formation (ou pas) d’un projet d’orientation en STAPS ne semble pas en premier lieu influencée par une représentation particulièrement masculine de la formation en STAPS et des métiers qui lui sont associés. Elle permet de souligner que les lycéennes qui n’envisagent pas de s’orienter en STAPS se caractérisent par des choix scolaires et sportifs ainsi que des goûts qui s’organisent autour de pratiques, de compétences et de dispositions assignées, dans notre culture, à « la féminité »). Elle s’appuie sur une enquête par questionnaires, réalisée auprès de lycéennes de première en filière générale dans des établissements géographiquement et socialement contrastés de deux académies (soit 666 questionnaires recueillis dans une dizaine d’établissements par académie (332 en Bourgogne et 334 de Paris)